Le
kidnapping de M. François |
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Monsieur
François était le propriétaire d'un château, il était grand et encore
musclé. Ce soir-là, il se promenait dans les bois avec son chien de
chasse comme tous les soirs. Une camionnette s'arrêta devant le vieux
monsieur, deux bandit en descendirent et le forcèrent à venir avec eux.
Le
lendemain, dès son réveil, Jean, le fils de Monsieur François, trouva
une lettre lui disant que son père avait été enlevé et qu'il devait
payer une rançon très importante pour le retrouver. Mais le voisin de
monsieur François avait vu les bandits et avait déjà prévenu la
gendarmerie.
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Jean
avait à peine fini de lire la lettre que quelqu'un sonnait à sa porte.
En ouvrant la porte, il vit une camionnette de travaux et un ouvrier
qui lui demanda s'il pouvait entrer. Une fois la porte fermée,
l'ouvrier expliqua à Jean qu'il était déguisé, qu'en réalité il était
gendarme mais qu'il savait que son père avait été enlevé et qu'il
fallait être très discret.
François
lui donna la lettre des ravisseurs où était expliqué qu'il devait aller
au petit pavillon de chasse dans la forêt, le mardi soir vers
vingt-deux heures et déposer l'argent sous le banc au pied du grand
chêne, et surtout il devait être tout seul. On le rappellerait après
avoir vérifié la rançon pour lui où il devait aller pour retrouver son
père. Si Jean appelait la gendarmerie ou s'il ne payait pas la rançon,
il allait retrouver son père en morceaux.
Le gendarme retourna voir ses collègues et leur expliqua qu'ils allaient retourner là où avait été enlevé François déguisés en chasseurs pour essayer de trouver une piste. Sur place ils trouvèrent des traces de pneus sur le sol, puis des traces de peinture et enfin une plaque d'immatriculation. Ils étaient très contents de leurs découvertes. Ils continuèrent à jouer aux chasseurs et allèrent au pavillon de chasse. Mais là, il n'y avait rien de spécial. De retour à la gendarmerie ils cherchèrent dans l'ordinateur à qui appartenait la plaque d'immatriculation. Ils découvrirent que le véhicule appartenait à un garage du centre ville. Un gendarme alla au garage pour demander au patron si il ne lui manquait pas un véhicule. En effet il avait prêté une camionnette à un client : Monsieur Sénoufo, et il donna l'adresse de cet homme au gendarme. Le gendarme retourna se mettre en tenue de ville avant d'aller discrètement à cette adresse. La première chose qu'il vit dans la rue, ce fut une camionnette à laquelle il manquait une plaque. Il comprit tout de suite qu'il avait trouvé la planque des ravisseurs. Mais le policier devait être très discret. Et il appela ses collègues pour cerner toute la maison et voir combien il y avait de bandits. Les policiers se cachèrent un peu partout pour observer la maison. Deux policiers déguisés en électriciens frappèrent à la porte et se firent passer pour deux ouvriers de l'EDF venus vérifier l'installation électrique. Ils les laissèrent entré dans les différentes pièces pour vérifier les prises électriques et regarder un peu partout. Lorsque les policiers se retrouvèrent dans la dernière pièce, ils virent une petite porte fermée. Les bandits leur dirent que ce n'était qu'un placard. Les policiers n'insistèrent pas, ils se doutaient que cela cachait quelque chose. Ils remercièrent les hommes et dirent qu'ils avaient fini leurs vérifications, que tout était parfait. De retour dehors, ils expliquèrent où se trouvait la pièce où était probablement prisonnier monsieur François. Ils n'avaient remarqué que trois hommes dans la maison. Ils se consultèrent pour établir un plan d'attaque. Ensuite tout le monde se mit en place et silencieusement les policiers envahirent la maison. Ils furent si discret que les bandits étaient ahuri et furent menottés avant d'avoir compris ce qui leur arrivait. Tout aussi silencieusement, des policiers forcèrent la porte au fond de la dernière pièce et surprirent un quatrième qui n'opposa aucune résistance. Ils trouvèrent un petit escalier qui descendait à la cave. Et ils découvrirent monsieur François qui était ficelé et bâillonné sur une chaise. Pendant que les quatre truands étaient emmenés en prison, on délivra le vieil homme et on le ramena chez lui où son fils l'attendait avec anxiété. Il fut soulagé de voir que son père était sain et sauf. |
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FIN Cédric T. |
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histoire à imprimer |