La
faim du Père Noël |
|
Une
longue soirée m’attend, avant de partir je mange puis je me mets près
de la cheminée et je m’endors. Mes employés, qui sont en train
d’emballer les paquets, essayent de me réveiller mais impossible car je
suis dans mes rêves. Affolés ils mettent tous les paquets dans le
traîneau puis ils viennent pour essayer une nouvelle fois de me
réveiller mais rien à faire. Alors ils discutent pour savoir comment
ils vont faire. Très rapidement mes
employés décident de faire la tournée à ma place. Mes employés
rencontrent des difficultés car les cadeaux sont plus gros qu'eux. Le
vent souffle, la neige tombe et mes employés essayent de ne pas
ralentir car la tournée doit être finie avant la fin de la nuit. Malgré
la neige, ils réussissent à mettre tous les paquets dans le traîneau.
Épuisés et fatigués, ils rentrent à l’atelier où je me réveille tout
affolé en me demandant quelle heure il est. Les lutins morts de
froid me disent que tout est prêt pour la tournée. Alors je les
remercie, je m'habille chaudement puis je m'installe dans mon traîneau
et je m'envole dans le ciel pour aller donner les cadeaux. J'arrive au
dessus de la première maison et je me pose avec mon traîneau sur le
toit, je descends par la cheminée, je dépose les cadeaux sous le joli
sapin puis je m'en vais vers la deuxième maison. Je pose les cadeaux,
et ainsi de suite jusqu’à la deux cent cinquantième maison. C'est là que je
commence à avoir très faim. Autrefois les gens me laissaient une
brioche et du chocolat chaud sur la table mais cette année rien du
tout. Les gens ne savent pas comme c'est dur d’être père noël, de
rester toute la nuit dehors, d'avoir très froid et de distribuer les
cadeaux. Mais seulement là, je commence à avoir très faim et très
froid. Alors j'appelle les lutins pour qu'ils m'amènent un gros
casse-croûte : un gros sandwich avec de la salade et des tomates, plein
de fromage et cinq tranches de jambon, un grand verre de coca avec des
citrons, et une grosse glace avec dix boules à la vanille. Avant qu'ils
arrivent, je fais une sieste dans mon traîneau planqué sous mes
couvertures. Longtemps après, les lutins sont arrivés avec le
casse-croûte de mes rêves dans leurs mains. Je le prends, je m’assois
dans mon traîneau et je commence à déguster mon gros repas. Alors, pour
les remercier, je les invite à déguster mon repas, les heures passent
et je suis encore en train de manger. J'ai enfin fini mon
casse-croûte alors je décide de me reposer quelques minutes. Mes lutins
me réveillent car je dois repartir pour ma tournée. J’accepte de me
lever, je m'envole dans le ciel puis, comme je n'ai plus faim, j'arrive
à faire ma tournée et à la finir à temps. |