Jeudi 11 mai,
nous sommes retournés
à
Irissarry au centre Ospitalia, continuer à travailler avec Pantxix surtout autour des rythmes. |
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Nous avons
commencé la
journée par des échauffements des cordes vocales,
et des
petits exercices pour se décontracter. Ensuite, Pantxix nous
a
chanté en entier la chanson que nous avions
commencé
à apprendre lors de notre première
journée au
centre Ospitalia. |
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Après,
il nous
a montré des instruments du Pays Basque et aussi des
instruments
arabes. Il nous a expliqué qu'un certain nombre d'instruments basques ressemblent à des instruments arabes : |
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la gaita est un hautbois basque un peu plus petit que la "rhaita" qui est le hautbois arabe. | ||
De même, le davul est un gros tambour arabe qui est le grand frère de l'atabal, le petit tambour basque. | ![]() |
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Pantxix
avait rangé les
instruments sur trois tables par catégorie : membranophones, aérophones, cordophones. |
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Puis
Pantxix nous a
montré les tbilats,
et nous a fait une
démonstration. On a cherché un par un différents sons : le tbilat a deux sons différents, dum et tak. Le dum est le son grave qui se joue sur le "gros" tambourin et le tak est le son aigu qui se joue sur le "petit" tambourin. |
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Nous
avons d'abord fait des petits exercices à tour de
rôle.
Ensuite, nous avons essayé de jouer tous ensemble en
rentrant l'un après l'autre dans le rythme et en gardant ce rythme le plus longtemps possible. Il fallait être très attentif pour savoir quand démarrer à son tour et faire comme les autres. Il ne fallait pas non plus se laisser perturber par ceux qui se trompaient. Iban y arrivait très très bien alors que d'autres n'y arrivaient que très difficilement : il a été le seul à garder un rythme correct. C'est très fatiguant de rester tout le temps dans le rythme. |
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Comme
nous étions fatigués, nous n'arrivions plus
à nous
concentrer sur le rythme. Alors Pantxix a pris le ttun-ttun et nous nous sommes levés pour chanter la chanson : "Agur etxeko andrea". Il a essayé de nous faire apprendre le troisième couplet mais nous n'avons pas réussi à le retenir. Landan eder gereta Baxe Nabarren Heleta zerbait merezi ginuke handik hunat jin eta. |
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Ensuite,
Pantxix a pris le oud pour nous chanter une autre chanson : Txoriñoak kaiolan tristerik ez du kantatzen (berriz) Gure karrikan zer jan zer edan kanpoan ahal diezu desiratzen zeren zeren libertatea zoin eder den |
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Après
cette pause chansons, nous avons recommencé à
jouer du tbilot et cette fois nous avons mieux réussi à tenir le rythme. |
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Pour le pique-nique, nous sommes allés à côté du terrain de tennis au bord d'un petit ruisseau. Nous étions au frais sous les arbres et dans les hautes herbes. | ![]() |
On a repris l'après-midi en faisant nos petits exercices d'échauffement. | ||
Pendant toute la première partie de l'après-midi, nous avons travaillé le rythme mais cette fois avec les pendeiros.C'était à la fois mieux : on faisait mieux le rythme, et moins bien : on avait du mal à se concentrer et à savoir quand c'était à nous de continuer (certains rataient systématiquement leur tour...). | ||
Et pour finir la journée, Pantxix nous a expliqué comment jouer de la txalaparta : le son dépend à la fois de chaque planche et de l'endroit où on tappe avec les makila. On joue toujours à deux : le premier ne fait que "txakun" (la question) et l'autre répond en faisant "txan", "txakun" ou "txukutxun". | ||
Au début, nous avons appris à faire ces trois rythmes puis à répondre à tour de rôle à Pantxix en choisissant une réponse et en respectant le rythme général. Nous l'avons fait avec nos mains puis avec les makila. | ||
Puis nous avons terminé en essayant de jouer de la txalaparta deux par deux. |
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Toute la difficulté était de jouer une "mesure" chacun à son tour sans s'arrêter ou se gêner. | ||
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Ceux qui avaient le plus de mal, c'était ceux qui regardaient Pantxix au lieu de regarder et d'écouter leur partenaire. | ||
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Bixintxo et Vincent se sont très bien débrouillés même si aucun des deux ne guidait l'autre. |