La
Maison Labourdine L'auberge |
||
L'auberge se trouve au rez-de-chaussée de la nouvelle partie. C'était une toute petite auberge. |
||
|
La maison avait été agrandie par l'avant, contrairement à la tradition selon laquelle les maisons basques étaient agrandies par le côté. Ce qui explique que la plupart des maisons ont un côté de toit beaucoup plus grand que l'autre. |
|
Ce sont des gourdes (xahakoa) faites avec de petites citrouilles évidées et séchées. |
Ici on voit les lits
où dormaient les
clients de l'auberge. En dessous des lits, il y a une cage qui servait
à enfermer le chien du pélerin pour
éviter qu'il se bagarre avec le chien de la maison. L'hiver, on y enfermait les poules la vieille de marché pour ne pas avoir à aller les chercher au poulailler très tôt le matin avant de partir. Le baton des pélerin (le bourdon) était très grand pour pouvoir voir la profondeur des rivières et savoir si on pouvait passer sans se noyer. On voit en haut du bourdon, la coquille qui est l'emblème des pélerins qui vont à saint Jacques de Compostelles. |
|
L'aubergiste avait
un autre métier : tuilier. C'est pour cela qu'il
était riche, ce qui se voit parce que le sol
était en pierre de taille ainsi que les murs. Ici on voit un moule pour faire les tuiles. Avant, c'était les cuisses des femmes qui servaient de moules parce qu'elles étaient plus potelées que les cuisses des hommes. |
||
Le kaikou était le
récipient pour traire les brebis. Mais c'est aussi dans ce
récipient qu'on faisait le caillé
après avoir rajouté de la présure. Comme le récipient était en bois, on mettait des pierres brûlantes dans le lait pour le chauffer. |
Différents ustensils pour faire le fromage. |
|
La métaté est une pierre qui servait à écraser les fèves de cacao. |