Réflexion
de
l'équipe
enseignante
La
fréquentation, depuis la petite section, du patrimoine
littéraire classique comme de celui destiné
à la jeunesse, fournit aux élèves un
environnement propice à l'expression écrite (la
littérature est un réservoir de situations et
d'expériences dans lequel l'enfant peut puiser ce dont il a
besoin).
La
lecture d'un livre
est indissociable du débat qui s'instaure
parallèlement au sein de la classe, d'où la
compréhension de la pluralité des histoires et le
développement de l'esprit critique.
D'autre part, le travail sur le texte est
indissociable de celui fait sur la langue. L'école doit
permettre à l'enfant de comprendre que toute lecture est
double : à la fois immersion dans le texte (identification
essentiellement affective) et distanciation pour mieux en comprendre
l'esthétique à travers son utilisation de la
langue.
Tout
ce qui favorise l'ouverture de l'école sur le monde
extérieur donne une dimension « plus
sérieuse » aux travaux des
élèves (motivation et implication de leur part
plus grandes). D'où la nécessité
d'orienter les travaux des élèves vers des
productions collectives à destination du monde
extérieur à l'école :
spectacles pour les
parents et les autres écoles du secteur,
livres
comme objets
finis destinés à être
diffusés,
mise en
ligne sur le site de
l'école de productions écrites pour un public
plus large et surtout inconnu (donc beaucoup plus critique et moins
bienveillant que celui de leur environnement proche).
La
création collective et la communication autour du projet
vers l'extérieur sont deux facteurs qui permettent
réellement de mettre le langage au cœur des
apprentissages.